Bestio del Giboudon
2010-03-02 19:03:03 UTC
Wikipédia: article "Vermenouze", "Discussion"
I besèn la censuro des separtistos ouccitans
Des références
constamment censurées !
Monsieur Blanc dit que je ne donne jamais de références, mais j'en
donne CONSTAMMENT, et de première source puisqu'elles viennent de
l'oeuvre même de Vermenouze que manifestement Monsieur Blanc n'a
JAMAIS lue.
Sur le fait que Vermenouze écrivait en auvergnat, était patriote
FRANCAIS - comme TOUS les AUVERGNATS - et pas du tout "occitan", voici
des citations de "Jous la cluchado":
LA LANGUE
APPELEE "AUVERGNAT":
Poème
"Als escouliers d'a Mau" (Jous la cluchado)
strophes 15 et 16
"Vous souvendrés tout-journ d'aquel abaiandèl
Que defòro païs ound n'abio fach que courre,
Reneguèt L'AUVERNHAT e n'atapèt sul mourre
Per la pàgo, un còp de rastèl."
(Vous vous souviendrez toujours de ce petit prétentieux, qui hors du
pays où il n'avait fait que courrir, renia l'AUVERGNAT et en reçut
pour paye sur le museau un coup de rateau) - allusion à un fait
divers. Un jeune neo-Parisien revient au pays et feint d'avoir oublier
l'auvergnat. Il va même jusqu'à demander "Comment appelle-t-on cet
instrument dans votre patois ?" en désignant un rateau. Pour poser la
question il tourne la tête vers son interlocuteur tout en continuant à
marcher. Le rateau est retourné, le prétentieux marche sur les "pios",
les dents du rateau, qui remonte et lui frappe le visage.
poème "Per uno noço"
strophe 25:
"Lou parlà francés, iéu lou vante,
E l'inhore pas, - d'acò rai ! Mès acò's l'AUVERNHAT, mai que mai,
Que pàrle, qu'escrive e que cante."
(le parler français, j'en fais l'éloge/ et je ne l'ignore pas, certes
non ! / Mais c'est L'AUVERGNAT, plus que tout, / Que je parle, que
j'écris et que je chante)
LE NOM "VERMENOUZO" et pas le ridicule "Vermenosa"
Même poème, strophe 24
"Andelioc, les efants, crezès-n'en VERMENOUZO,/ Troubarés pas de pa
boun coumo aquel de Màu, / Coumo aquel bèl sedàt que s'enfourno a
l'oustàu; / Andelioc d'aigo tô goustouso." /
Au passage, Monsieur Blanc n'aura pas de difficulté à traduire "sedàt"
puisqu'il prétend que le vocabulaire est le même qu'en Languedoc.
SUR LES CONVICTIONS CATHOLIQUES
(en plus ce n'est pas moi qui ai écrit dans l'article qu'il était
patriote et catholique. C'est vrai, mais ce n'est pas cet aspect de sa
personnalité qui m'intéressait le plus)
avant-dernière strophe:
"Ses filhs, un journ, saraun des omes de saber,/ Mès sustout des
CRESTIÔS a la counscienço drecho,/ Que sabrau pregar Dieu mai boulegar
n'aplecho, / E faire tout-journ lour deber." /
(... mais surtout des chrétiens à la conscience droite, qui sauront
prier Dieu et aussi manier un outil...)
strophe 8:
"Sou crestiô, - pecadour mès crestiô -; tout lou mounde / Sap que
davant les japarèls qu'avèn aüèi,/ Quand s'agis d'aparar l'Evangile e
sa lèi,/ Cò's pas iéu que cale ou m'escounde."/
(Je suis chrétien, - pécheur mais chrétien -; tout le monde Sait que
devant les petits jappeurs que nous avons aujourd'hui, Quand il s'agit
de défendre l'Evangile et sa loi, Ce n'est pas moi qui me tairais ou
me cacherais.")
Remarquons que pour lui Combes est un "japarèl", un sale petit roquet.
Combes tellement admiré par Estieu. Comment imaginer que le poète
auvergnat et le languedocien auraient pu être amis dans l'ambiance de
presque guerre civile qu'il y avait à l'époque sur la question de la
séparation de l'Eglise et de l'Etat ?
SUR LE PATRIOTISME
strophe 10:
"E cò's pas lou cristiô soulet, cò's l'ome libre / Cò's l'Auvernhàt,
cò's lou Francés que pàrlo eici. / Aro me permetrés de vous parlar'n
bouci / Coumo majouràu e felibre." /
Poème "per uno noço"
"En Franço sen toutses Francés,/ E lou mèmo drapèl acàto / Païs
bretoun, terro auvernhato, / E Nord e Miech-journ, Diéu mercés !" /
Poème "lou roc del lac" (Flour de brousso) deux derniers paragraphes:
Mès quand uno naciou puorto lou noum de Franço / Se pot pas countenta
soulomen d’esperanço. / Vous cau ticom de mièl e lou jour n’es pas
lonh / Que tout Francés de cur – que sàio rouje ou blonc – / Lou
fuzilh su l’espallo e lou sabre à la cencho / Se deurò trouba prèste à
prendre la revencho, / À la prendre coumpleto, à la prendre de biais /
Qu’ouguessiat pas besou de li tourna jamai. /
La prendrés ! zo deuguès à vuostro vièlho glòrio,/ Zo deuguès al
passat, zo deuguès à l’Istòrio. / La fourtuno puot pas èstre pels
Alemonds / E se l’èro, malur ! l’Auvernho o de voulcons ! / Li dirias
escantits, mès zo sou pas inquèro / E davant l’invasiou, tout bulint
de coulèro / Lou vièlh Ploumb del Cantau espouscario sa nèu / E soun
gisclat de fioc mountario dusco al cèu. / A-pe ! mai ses efonts la
pogou pas defendre / La terro di voulcons se leissarò pas prendre ! /
La Franço peirirò, mès joul memo linçòu / Li Prussiens al coustat di
Francés durmiròu ! /
(Mais quand une nation porte le nom de France / Elle ne peut pas
seulement se contenter d'espérance. / Il vous faut quelque chose de
mieux et le jour n'est pas loin/ Que tout Français de coeur - qu'il
soit rouge ou blanc -/ Le fusil à l'épaule et le sabre à la ceinture /
Devra se trouver prêt à prendre la revanche, / A la prendre complète/
La prendre de telle manière/ Que l'on n'ait pas besoin de jamais y
revenir !
.... La chance ne peut pas être toujours du côté des Allemands/ et si
elle l'était, malheur ! L'Auvergne a des volcans ! / On les croirait
éteints, mais ils ne le sont pas encore/ Et devant l'invasion, tout
bouillants de colère / Le vieux Plomb du Cantal ferait tomber sa
neige/ et sa giclée de feu monterait jusque au ciel./ Oui! même si ses
enfants ne pouvaient pas la défendre / La terre des volcans ne se
laisserait pas prendre ! / La France périrait mais sous le même
linceul/ Les Prussiens dormiraient au côté des Français!"
On est bien loin de l'autonomisme occitan !
Et effectivement les Auvergnats ont résisté à la bataille du Mont-
Mouchet pendant que "lo Mèstre" des occitans, Louis Alibert, dénonçait
les résistants gaullistes à la Gestapo de Carcassonne.
I besèn la censuro des separtistos ouccitans
Des références
constamment censurées !
Monsieur Blanc dit que je ne donne jamais de références, mais j'en
donne CONSTAMMENT, et de première source puisqu'elles viennent de
l'oeuvre même de Vermenouze que manifestement Monsieur Blanc n'a
JAMAIS lue.
Sur le fait que Vermenouze écrivait en auvergnat, était patriote
FRANCAIS - comme TOUS les AUVERGNATS - et pas du tout "occitan", voici
des citations de "Jous la cluchado":
LA LANGUE
APPELEE "AUVERGNAT":
Poème
"Als escouliers d'a Mau" (Jous la cluchado)
strophes 15 et 16
"Vous souvendrés tout-journ d'aquel abaiandèl
Que defòro païs ound n'abio fach que courre,
Reneguèt L'AUVERNHAT e n'atapèt sul mourre
Per la pàgo, un còp de rastèl."
(Vous vous souviendrez toujours de ce petit prétentieux, qui hors du
pays où il n'avait fait que courrir, renia l'AUVERGNAT et en reçut
pour paye sur le museau un coup de rateau) - allusion à un fait
divers. Un jeune neo-Parisien revient au pays et feint d'avoir oublier
l'auvergnat. Il va même jusqu'à demander "Comment appelle-t-on cet
instrument dans votre patois ?" en désignant un rateau. Pour poser la
question il tourne la tête vers son interlocuteur tout en continuant à
marcher. Le rateau est retourné, le prétentieux marche sur les "pios",
les dents du rateau, qui remonte et lui frappe le visage.
poème "Per uno noço"
strophe 25:
"Lou parlà francés, iéu lou vante,
E l'inhore pas, - d'acò rai ! Mès acò's l'AUVERNHAT, mai que mai,
Que pàrle, qu'escrive e que cante."
(le parler français, j'en fais l'éloge/ et je ne l'ignore pas, certes
non ! / Mais c'est L'AUVERGNAT, plus que tout, / Que je parle, que
j'écris et que je chante)
LE NOM "VERMENOUZO" et pas le ridicule "Vermenosa"
Même poème, strophe 24
"Andelioc, les efants, crezès-n'en VERMENOUZO,/ Troubarés pas de pa
boun coumo aquel de Màu, / Coumo aquel bèl sedàt que s'enfourno a
l'oustàu; / Andelioc d'aigo tô goustouso." /
Au passage, Monsieur Blanc n'aura pas de difficulté à traduire "sedàt"
puisqu'il prétend que le vocabulaire est le même qu'en Languedoc.
SUR LES CONVICTIONS CATHOLIQUES
(en plus ce n'est pas moi qui ai écrit dans l'article qu'il était
patriote et catholique. C'est vrai, mais ce n'est pas cet aspect de sa
personnalité qui m'intéressait le plus)
avant-dernière strophe:
"Ses filhs, un journ, saraun des omes de saber,/ Mès sustout des
CRESTIÔS a la counscienço drecho,/ Que sabrau pregar Dieu mai boulegar
n'aplecho, / E faire tout-journ lour deber." /
(... mais surtout des chrétiens à la conscience droite, qui sauront
prier Dieu et aussi manier un outil...)
strophe 8:
"Sou crestiô, - pecadour mès crestiô -; tout lou mounde / Sap que
davant les japarèls qu'avèn aüèi,/ Quand s'agis d'aparar l'Evangile e
sa lèi,/ Cò's pas iéu que cale ou m'escounde."/
(Je suis chrétien, - pécheur mais chrétien -; tout le monde Sait que
devant les petits jappeurs que nous avons aujourd'hui, Quand il s'agit
de défendre l'Evangile et sa loi, Ce n'est pas moi qui me tairais ou
me cacherais.")
Remarquons que pour lui Combes est un "japarèl", un sale petit roquet.
Combes tellement admiré par Estieu. Comment imaginer que le poète
auvergnat et le languedocien auraient pu être amis dans l'ambiance de
presque guerre civile qu'il y avait à l'époque sur la question de la
séparation de l'Eglise et de l'Etat ?
SUR LE PATRIOTISME
strophe 10:
"E cò's pas lou cristiô soulet, cò's l'ome libre / Cò's l'Auvernhàt,
cò's lou Francés que pàrlo eici. / Aro me permetrés de vous parlar'n
bouci / Coumo majouràu e felibre." /
Poème "per uno noço"
"En Franço sen toutses Francés,/ E lou mèmo drapèl acàto / Païs
bretoun, terro auvernhato, / E Nord e Miech-journ, Diéu mercés !" /
Poème "lou roc del lac" (Flour de brousso) deux derniers paragraphes:
Mès quand uno naciou puorto lou noum de Franço / Se pot pas countenta
soulomen d’esperanço. / Vous cau ticom de mièl e lou jour n’es pas
lonh / Que tout Francés de cur – que sàio rouje ou blonc – / Lou
fuzilh su l’espallo e lou sabre à la cencho / Se deurò trouba prèste à
prendre la revencho, / À la prendre coumpleto, à la prendre de biais /
Qu’ouguessiat pas besou de li tourna jamai. /
La prendrés ! zo deuguès à vuostro vièlho glòrio,/ Zo deuguès al
passat, zo deuguès à l’Istòrio. / La fourtuno puot pas èstre pels
Alemonds / E se l’èro, malur ! l’Auvernho o de voulcons ! / Li dirias
escantits, mès zo sou pas inquèro / E davant l’invasiou, tout bulint
de coulèro / Lou vièlh Ploumb del Cantau espouscario sa nèu / E soun
gisclat de fioc mountario dusco al cèu. / A-pe ! mai ses efonts la
pogou pas defendre / La terro di voulcons se leissarò pas prendre ! /
La Franço peirirò, mès joul memo linçòu / Li Prussiens al coustat di
Francés durmiròu ! /
(Mais quand une nation porte le nom de France / Elle ne peut pas
seulement se contenter d'espérance. / Il vous faut quelque chose de
mieux et le jour n'est pas loin/ Que tout Français de coeur - qu'il
soit rouge ou blanc -/ Le fusil à l'épaule et le sabre à la ceinture /
Devra se trouver prêt à prendre la revanche, / A la prendre complète/
La prendre de telle manière/ Que l'on n'ait pas besoin de jamais y
revenir !
.... La chance ne peut pas être toujours du côté des Allemands/ et si
elle l'était, malheur ! L'Auvergne a des volcans ! / On les croirait
éteints, mais ils ne le sont pas encore/ Et devant l'invasion, tout
bouillants de colère / Le vieux Plomb du Cantal ferait tomber sa
neige/ et sa giclée de feu monterait jusque au ciel./ Oui! même si ses
enfants ne pouvaient pas la défendre / La terre des volcans ne se
laisserait pas prendre ! / La France périrait mais sous le même
linceul/ Les Prussiens dormiraient au côté des Français!"
On est bien loin de l'autonomisme occitan !
Et effectivement les Auvergnats ont résisté à la bataille du Mont-
Mouchet pendant que "lo Mèstre" des occitans, Louis Alibert, dénonçait
les résistants gaullistes à la Gestapo de Carcassonne.